jeudi 22 novembre 2007

Le matériel d'escalade

Pour pratiquer l’escalade en toute sécurité. Il est indispensable de bien préparer sont équipement, en fonction de la difficulté des voies envisagées.

Présentation du matériel :

Le baudrier, Le descendeur en huit, Les descendeurs, Les mousquetons aluminiums, Les cordes, Les chaussons, La magnésie, Le casque, Les relais, Les nœuds, Tyrolienne, Poulie, Les dégaines, Les coinceurs, Les pitons.

Le baudrier : D'une manière générale, le baudrier est un Equipement de Protection Individuelle (EPI) destiné à la prévention et à la gestion de la chute des travailleurs en hauteur, alpinistes et autres grimpeurs dans le cadre de leur activité professionnelle ou sportive.Concrètement, c'est un ensemble de sangles en fibres polyamides très résistantes qui s'ajustent au niveau du bassin, partie du corps qui permet d'encaisser les chocs les plus importants. Ce système constitue en outre, un mode d'accrochage permanent pour son utilisateur. Le harnais est formé des éléments suivants :


la ceinture :composée d'une sangle assez large et rembourrée, elle est ajustée à la taille et fermée par une boucle métallique.
les sangles de cuisses : reliées à la ceinture au niveau du centre de gravité, ces sangles font le tour des cuisses.


Les points d'encordement : ils sont situés au niveau du centre de gravité, à la jonction de la ceinture et des sangles de cuisses.
le pontet : il relie les points d'encordement et facilite les manoeuvres de corde.
les porte matériels : situés tout autour ou sur l'un des côtés de la ceinture, ils servent à accrocher les dégaines et les mousquetons.

Le descendeur en huit : De nombreux systèmes de frein ont été inventés depuis le début de l'escalade. Chacun possède des avantages comme des inconvénients. Le descendeur, appelé également descendeur en huit est le plus fréquemment utilisé et permet aux pratiquants de le placer de différentes façons sur la corde suivant l'utilisation qu'il veut en faire. Utilisé avec un mousqueton à vis, il s'attache au pontet central du baudrier ou au porte matériel pendant l'escalade.
Auteur : Marie Le Ray


Les descendeurs :
Il en existe plusieurs modèles :
Descendeur en huit
Descendeur en reverso
Descendeur auto freinant (appelé grigri)
Les mousquetons aluminiums :
Le mousqueton à vise (screw-lock) ;
Le mousqueton à verrouillage automatique (ball-lock et traict-lock) ;
Le mousqueton à virolle.

Les cordes :
Les cordes utilisées en escalade sont du type dynamique, c’est-à-dire que leur élasticité absorbe les chocs et limite les forces d’impact sur les points d’ancrages. L’âme des cordes est soit tressée, soit câblée. Une corde avec une âme tressée permet de réduire l’effet de glissement entre l’âme et la gaine.
Il existe trois types distincts de corde, les cordes à simple, les cordes à double et les cordes jumelées.

Les cordes à simple
Elles sont généralement utilisées sur les voies d’une longueur. On les utilise également sur des voies de plusieurs longueurs qui ne nécessitent pas une redescente en rappel. Attention tout de même, ce choix peut poser des problèmes en cas de réchappe (bien lire le topo).
Les cordes à simple ont un repère - 1 - sur les rubans blanc situés en bout de corde.
Les diamètres utilisés sont compris entre 9.8 et 11 mm pour un poids d’environ 70 grammes par mètre. Les longueurs varient entre 50 et 80 mètres et le choix dépend de l’utilisation.
A savoir que les fabricants matérialisent le milieu de certaines cordes à simple par un repère noir, très utile en cas d’utilisation de la corde pour un rappel. Il existe même des cordes à simple bicolore, une autre méthode pour en repérer le milieu.

Les cordes à double
Appelées aussi cordes de rappels, elles sont utilisées en montagne et en grandes voies falaise. Sur ce type de corde on ne mousquetonne généralement qu'un brin pendant l'ascension surtout si les points d’assurage sont aléatoires et nécessitent une force de choc très basse en cas de chute, c'est le cas de l’escalade en cascade de glace par exemple.
Les cordes à double ont un repère - 1/2 - sur les rubans blanc situés en bout de corde.
Les diamètres utilisés sont compris entre 8.1 et 8.6 mm pour un poids d’environ 45 grammes par mètre. Les longueurs varient entre 60 et 100 mètres. Généralement le choix d’un rappel se porte vers 90 ou 100 mètres. Si vous hésitez, préférez 100 mètres, vous passerez partout.
Les cordes jumelées.
Ce type de corde, plus légère que les cordes à double, s'utilise uniquement en grandes voies montagne. Tout comme les cordes à double elles sont utilisées à deux brins, mais il faut toujours mousquetonner les deux pendant l'ascension.
Les cordes jumelées ont un repère - OO - sur les rubans blanc situé en bout de corde.
A noter que ce type de corde est de moins en moins fabriqué.


Diamètre - 10,3 mm
Poids - 71 g/m
Allongement 5-80 Kg - 6,4 %
Force de choc - ~ 8,50 kN
Nombre de chutes UIAA - 10
Disponible en 4 longueurs : 50 m, 60 m, 70 m et 200 m.

Diamètre - 9,2 mm
Poids - 53 g/m
Allongement 5-80 Kg - 8,0 %
Force de choc - ~ 8,20 kN
Nombre de chutes UIAA - 5

Diamètre - 9,6 mm
Poids - 61 g/m
Allongement 5-80 Kg - 7,5 %
Force de choc - ~ 8,00 kN
Nombre de chutes UIAA - 6

Diamètre - 9,9 mm
Poids - 64 g/m
Allongement 5-80 Kg - 7,0 %
Force de choc - ~ 8,40 kN
Nombre de chutes UIAA - 8

http://www.grimporama.com/francais/technique/magnesie.htm


Les chaussons :
Un peu d'histoire ?
Les premiers chaussons d'escalade naissent lorsque Pierre Allain (1904-2000) délaisse ses chaussures cloutées pour des espadrilles ressemelées avec du caoutchouc.
Génial inventeur, Pierre Allain invente en 1935 les premiers vrais chaussons d'escalade, ce sont les fameux P.A.

Les chaussons, comment les choisir ?
Différents fabricants proposent un vaste choix de chaussons d'escalade ayant des caractéristiques très différentes en fonction de leur utilisation. De plus certains modèles s'adaptent mieux à un type de pied et le choix est toujours délicat.
Pour débuter il n'est pas nécessaire de choisir des chaussons trop rigides mais plutôt des ballerines beaucoup plus souples qui vous feront mieux épouser la forme du rocher et vous permettront d'avoir de meilleures sensations. Des chaussons trop rigides même s'ils sont plus précis vous offrent moins de sensations. A noter que les prix s'échelonnent de 38 Euros pour les premiers modèles à 91 Euros pour des chaussons très techniques.

Les chaussons se choisissent serrés (une ou plusieurs demi-pointures en dessous). Certains modèles se détendent beaucoup d’où l’intérêt de les choisir très serrés à l'achat alors que d’autres se détendent peu. Mais attention tout de même si vous les prenez trop serrés, vous risquez de souffrir si, par exemple, vous partez dans une grande voie et il vous sera alors difficile de les garder aux pieds pendant plusieurs heures. Pensez aussi qu’en été les pieds ‘gonflent’ et en grande voie il est peut-être préférable de privilégier le confort. Par contre en escalade de blocs sur des mouvements extrêmes, une paire très précise et très ajustée à votre pied sera plus facilement supportable.

http://www.grimporama.com/francais/technique/magnesie.htm


La magnésie :
Qu’est-ce que la magnésie ?
La magnésie est utilisée dans le monde de la gymnastique pour absorber la sueur des mains et les assécher.
Sa définition chimique (MgO) signifie simplement qu’il s’agit d'oxyde de magnésium. C’est la fumée blanche qui résulte de la combustion du magnésium.
L’origine du nom magnésium (découvert en 1808 par H.Davy) vient du nom Magnésie, Magnésie étant une région de la Grèce antique.
Elle est utilisée par les grimpeurs dans un sac à magnésie, attaché au baudrier.

http://www.grimporama.com/francais/technique/magnesie.htm


Le casque :
La Fédération Française de la Montagne et de l'Escalade (FFME) :
La FFME fédération délégataire a définie certaines règles en matière de sécurité et notamment au sujet du port du casque.
En 1998/99 la FFME a décidé que le port du casque était vivement recommandé pour l'escalade en site naturel. Le casque fait partie de l'équipement standard du grimpeur et seules des situations exceptionnelles peuvent le rendre non nécessaire (sur Structure Artificielle d'Escalade, en blocs et sur de petites falaises parfaitement nettoyées). Le fait q'un objet ou une pierre tombe sur un grimpeur non casqué ou non loin de lui est la preuve qu'il a commis une faute contre les règles de la pratique en ne portant pas de casque.

http://www.grimporama.com/francais/technique/casque.htm

Les relais :
Les grandes voies falaise ou montagne nécessitent de par leur longueur une progression par étapes. Ces étapes sont dictées par la longueur de la corde et nécessitent des relais qui ponctuent la progression.
Sur les falaises sportives, ils sont constitués de deux points d’ancrages (goujons ou broches scellées) reliés par une chaîne. On peut également rencontrer deux points sans chaîne.
Sur les autres types de falaises (terrain d’aventure par exemple) on rencontre également deux points reliés par un anneau de sangle ou de corde; vérifiez toujours l’usure de cet anneau qui avec le temps subit les influences des rayons ultraviolets.
http://www.grimporama.com/francais/technique/noeuds.htm

Les nœuds :
Les noeuds d'encordement, leurs réalisations, avantages, inconvénients...

Le noeud en huit:
Réaliser une première boucle en forme de huit, Faire passer ensuite le brin libre dans tous les passants du baudrier. Puis, tricoter le noeud à l'envers.

Sécurité et efficacité :
Laisser un brin libre supérieur à 10 cm. Ne pas entrecroiser les brins, sinon le noeud est plus difficile à défaire. Ce noeud est facilement vérifiable visuellement contrairement au noeud de chaise. Noeud pour l'initiation à l'escalade en tête.

Le noeud de chaise
Réalisation plus complexe que le noeud en huit.

Sécurité :
Faire un noeud d'arrêt pour terminer le noeud.

Avantage :
Se défait facilement, même après une mise en tension, due à un vol par exemple. Possibilité de le réaliser d'une seule main.

Inconvénient :
Difficile à vérifier et à faire, ce noeud est peu adapté à l'initiation.


La Queue de vache à la taille:
La queue de vache à la taille ou directement sur le baudrier pour un atelier d'assurage-poulie.

Sécurité :
Bien la serrer : il doit être difficile de passer sa main entre la corde et son ventre. Laisser un bout libre supérieur à 10 cm. S'il est trop long, le ranger autour de la taille afin qu'il ne gêne pas lors de la progression.
Les noeuds d'auto-assurage, leurs réalisations, avantages, inconvénients...


Le cabestan :
Parmi les noeuds d'auto-assurage, le cabestan semble le plus pratique car on peut le réaliser d'une seule main. Il est également facile à régler.
Sécurité :
En début d'initiation plutôt utiliser la queue de vache en auto-assurage, les risques d'erreurs sont moindres.

LES NOEUDS D'AUTO-ASSURAGE EN RAPPEL :
Le noeud de Machard et de Prusik:
Nécessité :
Par rapport à tous les faits susceptibles de faire lâcher un rappel (chutes de pierres...).

Le principe :
On réalise un noeud auto-bloquant autour du rappel avec un anneau de cordelette que l'on mousquetonne au baudrier.Si l'on ne fait pas volontairement coulisser ce noeud sur la ligne de rappel, il se bloque et stoppe la descente.


Matériel :
Anneaux de cordelette de 5.5 ou 7 mm de diamètre et de 1 à 1.5 m de circonférence.

Utilisation des auto-bloquants en rappel
Utilisation avec un descendeur (Descendeur au-dessus de l'auto-bloquant).

Cette méthode, où les deux mains sont placées sous le descendeur, permet un meilleur contrôle de la descente et évite de trop bien coincer l'auto-bloquant.Elle est donc intéressante en initiation mais ne permet pas d'enchaîner une remontée de corde à la fin d'un rappel en zone surplombante.L'anneau reliant le descendeur au baudrier doit être suffisamment long pour que le descendeur ne puisse pas entraîner l'auto-bloquant.

Utilisation avec un descendeur (Descendeur sous l'autobloquant).
Cette méthode est plus adaptée à la réalisation de manoeuvres complexes.Il est alors intéressant d'utiliser des mousquetons différents pour relier le descendeur et l'auto-bloquant au baudrier.L'anneau de cordelette de l'auto-bloquant doit être assez long afin de ne pas "coller" au descendeur, sinon il bloque
http://www.grimporama.com/francais/technique/noeuds.htm


Tyrolienne :
Sensations fortes sur corde, entre des arbres, au-dessus d'un gouffre, en haut d'un falaise, laissez-vous glissez le long des cordes.
http://olivier.humbert1.free.fr/tyrolienne.html

Poulie :
L'effet poulie représente l'effort transmis sur le point d'assurage lorsqu'un grimpeur est pendu sur la corde. Le poids du grimpeur est alors équilibré par l'autre brin, passé à travers le relais (moulinette) ou le mousqueton d'une dégaine. L'effet poulie montre que la force résultante correspond à la somme vectorielle de chacune des deux forces.
Le point d'ancrage subit donc presque deux fois la force développée (si on ne tient pas compte du frottement de la corde sur le mousqueton). Il est nécessaire d'être très vigilant face à ce type d'effort.

Les dégaines :
Les dégaines et par conséquent les mousquetons constituent une partie très importante de la chaîne d’assurage. Elles permettent au grimpeur d'assurer sa progression en mousquetonnant les points d'ancrage. Il est important d’en bien connaître l’utilisation.
Quelques conseils simples permettent de garantir la sécurité du grimpeur.

Qu'est-ce qu'une dégaine ?
Trois éléments constituent la dégaine, appelée aussi "paire" dans le langage des grimpeurs.
- un mousqueton à doigt droit, pour le mousquetonnage sur le point d'ancrage.
- un mousqueton à doigt coudé, pour faciliter le mousquetonnage de la corde.
- une sangle reliant ces deux mousquetons.


Les coinceurs :
Les coinceurs forment une autre grande catégorie de points soft. Comme leur nom l’indique, ces accessoires se posent par coincement dans une fissure du rocher. Placer correctement un coinceur n’est pas une opération facile car il faut choisir le bon coinceur au bon niveau de la voie. Et c’est là que réside la subtilité d’une ascension sur coinceurs, dans l’anticipation des obstacles rencontrés, dans la lecture du rocher depuis le bas de la longueur, au moment de la préparation du matériel.
http://saintje.free.fr/Escalade/Artif.php


Les pitons :

Maîtriser un pitonnage est toujours intéressant et utile. Pour cela, la bonne tenue du marteau est essentielle afin d’obtenir une frappe efficace.
Ensuite, sont à prendre en compte les caractéristiques mécaniques du rocher. Les métaux servant à façonner par forgeage les pitons sont choisis pour favoriser sa pénétration et son coincement.
Comme les coinceurs, les pitons ont des formes et des dimensions étudiées pour s’adapter à la largeur et aux profondeurs des fissures. Enfin, pour les placer et les retirer, le dépitonnage étant parfois un sport en lui-même, il faut trouver la meilleure position d’équilibre !
http://saintje.free.fr/Escalade/Artif.php

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