mardi 27 novembre 2007

Matériel pour une Tyrolienne

Installer les deux cordes de sécurité.
Commencer par la corde du bas et installer la poulie avec le mousqueton de sécurité.
Installer la Poulie sur la corde du Haut et l'assurer avec le mousqueton.

lundi 26 novembre 2007

Glossaire d'escalade


Ancrage : point d’amarrage pour assurer le grimpeur
Ascension : parcours vertical du grimpeur
Assurer depuis le bas : le grimpeur attache un ancrage en bas
Assurer depuis le haut : le premier grimpeur attache un ancrage en haut
Assureur : grimpeur qui assure la sécurité de quelqu’un

Baquet : prise de la largeur d’une main
Baudrier : ceinture de sécurité qui entoure les cuisses
Becquet : piton naturel pour accrocher une sangle
Boucle d’assurage : relie le grimpeur à la corde
Broche : ancrage fixe

Casque : évite les chutes de Pierre de Paul de Vincent et des autres
Chaussons : souples et caoutchoutés pour adhérence
Cheminée : large fissure qui permet le passage d’un grimpeur
Coincement : technique de repos
Coinceur : ancrage amovible
Coinceur à câble : ancrage amovible aluminium
Coinceur à came : ancrage amovible à cames
Corde : corde souple qui résiste à l’usure par frottement
Crochet du talon : prise avec le talon
Croisé de pieds : transfert du poids du corps

Décoinceur : pour récupérer les points d’ancrage
Dégaine : sangle et mousqueton
Dispositif d’assurage : bloque la corde en cas de chute
Dispositif d’assurage autobloquant : bloque la corde dans un seul sens

Escalade : sport physique et technique consistant à grimper sur le rocher avec ses quatre membres et du matériel de sécurité
Escalade à vue : premier de cordée
Escalade après travail : entraînement à plusieurs grimpeurs
Escalade artificielle : parcours balisé et sécurisé artificiel en salle ou extérieur
Escalade de blocs : petite hauteur sans matériel
Escalade de falaises en bord de mer : idem
Escalade en terrain d’aventure : suivre le premier de cordée
Escalade sportive : travail technique
Escalade sur structure artificielle d'escalade : mur préfabriqué avec prises artificielles et point d’ancrages inclus

Goujon : ancrages avec des tiges filetées
Grenouille de face : position de repos
Grigri : poignée en métal avec bloqueur de corde
Grimpeur : personne qui pratique l’escalade

Jeté : saut pour atteindre une prise

Libre : prise naturelle plus sécurité
Lolotte : repos pied en croix pour reposer les bras
Lunule : ancrage naturel

Mousqueton : boucle en aluminium avec un doigt ressort
Mousqueton à vis : blocage de l’ouverture par vis
Mousqueton coudé : dégaine
Mousqueton droit : idem

Noeud autobloquant : coulissant dans un sens et bloquant dans l’autre
Noeud de cabestan : facile à régler et serrant en traction
Noeud en huit : solide, fixe le grimpeur à la corde
Noeud en queue de vache : boucle traversée par une corde

Pied en drapeau : contrepoids
Pincette : prise à deux doigts
Piton : point d’ancrage
Plat : prise de main
Point d’assurage : point d’ancrage utilisé en sécurité
Position de moindre effort : laisser les bras ballant
Pré inspection : inspecter une voie de rappel, la nettoyer
Premier de cordée : grimpeur qui pose les dégaines et relais pour sécurité
Prise : main ou pied
Prise inversée : horizontale paume en haut

Ramonage : dos, mains et pieds plaqués à la paroi
Rappel : descente sur corde double
Réglette : prise pour le bout des doigts
Relais : grande hauteur
Rétablissement : comme une sortie de piscine (on pousse sur les bras pour monter le corps sur le bord)
Sac à magnésie : absorbe la sueur pour augmenter l’adhérence (poudre blanche)
Sangle : anneau nylon plat utilisé en ancrage ou relais
Sangle porte matériel : anneau porté en bandoulière
Second grimpeur : grimpeur second qui enlève les points d’ancrages
Solo intégral : solo sans sécurité

Traversée : progression horizontale
Trou : prise pour un doigt

Commentaire :

"Le pont de singe c’est pour faire passer les singes!"

Cadre juridique et protection des pratiquants d’escalade

L’escalade se pratique en club, en intérieur sur mur artificiel ou encore en extérieur sur paroi naturelle. Les pratiquants sont couverts par l’assurance incluse dans le prix de la licence.
Dans le cadre de pratique occasionnelle (loisir), l’assurance est comprise dans le forfait journalier du prix de cette activité.

Législation

L’encadrement de groupe d’escalade exige certains diplômes. Les normes d’encadrement sont définies par la législation en vigueur concernant le cadre juridique et réglementaire.

Toutefois l’escalade ne relève pas de la réglementation des « activités s’exerçant dans un environnement spécifique » (3ème alinéa article 43 de la loi du 16 juillet 1984 « loi Avice », précisée dans l’article 6 du décret n° 2002-1269 du 18 octobre 2002).

Les diplômes d’encadrement sont :

PSC1 : Prévention et Secours Civiques de niveau 1 (qui remplace officiellement l’AFPS « attestation de formation au premier secours » depuis le 01/08/07),
BAFA : Brevet d’Aptitude aux Fonction d’Animateur,
BEES : Brevet d’Etat d’Educateur sportif,
BAPAAT : Brevet d’Aptitude Professionnelle d’Assistant Animateur Technicien de la jeunesse et des sports.
Le passeport escalade

Le passeport escalade, c'est dix niveaux pour se situer des « premiers pas » dans l’activité jusqu’à des performances diversifiées (grandes voies, terrain d’aventure, escalade artificielle, bloc ou difficulté sur site naturel ou en compétition …)

vendredi 23 novembre 2007

Les plus beaux sites d'escalade de l'Aveyron

Nous allons vous présenter les plus beaux sites d’escalade des alentours de Millau.
Il en existe un très grand nombre, mais nous avons décidé de vous présenter ceux qui ont reçus deux et trois étoiles par la FFME(Fédération Française de la Montagne et de l’Escalade).

Un site d'escalade est une petite région géographique avec une concentration de possibilités pour la pratique de l'escalade.

Un site d'escalade idéal aurait ces qualités :
De nombreuses voies, différentes en style et niveau.
Un rocher solide et stable.
Un itinéraire de descente sûr.
Une bonne météo.
Un accès libre.
Peu fréquenté.
On distingue de nombreux types de pratique de l'escalade, classés selon la nature du terrain :

L'escalade sur rocher se pratique sur des terrains rocheux raides.
La cascade de glace est l'escalade sur des structures d'eau glacée.
L'escalade en mixte ( ou Dry Tooling) combine des parties sur glace, comme en cascade de glace, et sur des terrains rocheux. Elle se pratique avec des crampons et des piolets.
L'escalade sur bloc se pratique sans baudrier ni corde sur des blocs de rocher ou des murs rocheux de faible hauteur.
La grimpe urbaine est l'escalade sur les façades des bâtiments.
L'escalade en salle est l'escalade sur des murs d'escalade en intérieur.
Une tour artificielle d'escalade est un mur d'escalade en bois, plastique, béton, ciment, ou acier utilisé en extérieur.
La via ferrata se pratique sur des falaises équipées avec des échelles, câbles, etc.
La grimpe d'arbre se pratique sur les arbres.



Il est fortement conseillé d'utiliser un topo :
La première édition d'un topo peut se réduire à des notes photocopiées, mais dans les sites les plus développés, les topos sont des livres illustrés de cartes, photographies, plan d'accès, cotations (difficultés), que vous trouverez dans les offices de tourisme, et les commerçants du lieu concerné pour un prix variant entre 3€ et 15€.

Voici en détails une présentation de chaque lieu, sous forme de fiches :

Gorges de la Jonte
Boffi
Cantobre
Gages-le-Bas
Larzac Nord – Potensac
Le Causse Noir - Corniches du Causse Noir
Le Causse Noir - Roques-Altès
Le Nayrac, Rocous
Le Piedestal


Gorges de la Jonte
Localisation
Commune : Saint-Pierre-des-Tripiers ( Lozère - 48 )
Accès routier : 15 à 20 km au NE de Millau, falaises formant le rebord sud du Causse Méjean, au-dessus des gorges de la Jonte.Depuis le Rozier, suivre la D996 direction Meyrueis sur 1,5 km. Se garer.
Approche : Prendre un sentier à l'aplomb du Ravin des Echos, d'où un raccourci raide conduit au Cirque des Vases. Eviter le sentier rouge à l'aplomb de la Roche Décollée (érosion). ? minutes d'approche.
Massif : Non renseigné Altitude : Orientation : S
Cartographie : 2640OT
Intérêt :
Présentation : Equipement le plus souvent excellent (scellements, goujons) dans les voies les plus fréquentées (Révérend, cirque des Vases). Equipement délibérément maintenu en l'état d'origine (rares spits, plaquettes spéléo ou pitons classiques) dans beaucoup de grandes voies de la partie est.Altitude 600-800 m. Plusieurs belles voies de niveau 4-5. Voir "Causse Noir" (12) pour la rive gauche de la Jonte.
Réglementation particulière : Oui Certaines parties peuvent être interdites à l'escalade de février à juin (période de reproduction des vautours et des faucons pèlerins) : pour toute ascension au printemps hors des voies équipées, contacter LPO-FIR au 05 65 62 61 40.
Informations sur la falaise :
Hauteur minimale : 100 m Hauteur maximale : 140 m Longueur totale des voies : 0 m

Boffi
Commune : Millau ( Aveyron - 12 )
Accès routier : Sortir de Millau en direction de Nant. Au rond-point, après avoir traversé le Tarn, se diriger vers Montpellier le Vieux. Après quelques kilomètres sur le Causse Noir, prendre une piste à droite, signalée par un panneau "site d'escalade". Se garer au niveau du second panneau.
Approche : Continuer jusqu'au terme de la piste à pied. De là, un sentier sur la gauche mène au pied des falaises (30 minutes de marche).
Massif : Non renseigné Altitude : Orientation :
Cartographie :
Intérêt :
Présentation : Magnifique falaise surplombant les Gorges de la Dourbie. Equipement très récent. Plus de 40 voies sportives du 4 au 8, avec une majorité de 5 et de 6, et quelques voies de plusieurs longueurs. Site remarquable pour le point de vue qu'il offre et les impressionnantes grottes situées au bas des falaises.
Informations sur la falaise :
800m de long, 80m de dénivelé; falaise exposée plein sud : parking du Boffi sur le Causse Noir (route de Montpellier-le-vieux). Accès gratuit. 2 itinéraires : un parcours facile, accessible à un grand nombre ; un parcours difficile réservé aux habitués.
Site en attente de classement
Nombre de voies : Rocher : Période favorable :
Niveau de pratique :
Style d'escalade :

Cantobre
Commune : Cantobre ( Aveyron - 12 )
Accès routier : A 18 km ESE de Millau, 4 km au nord de Nant, sur la rive droite (nord) du Trévezel.Quitter la D991 (Millau - Nant) à Cantobre, prendre à l'est la D145 direction Trèves sur 200 m, se garer près du pont sur la Dourbie.
Approche : Continuer à pied vers Cantobre, prendre NNO la première route goudronnée et étroite sur 500 m jusqu'à son terminus ; traverser le Trévezel 200 m en amont (passerelle oscillante) et monter à vue vers la falaise évidente. ? minutes d'approche.
Massif : Non renseigné Altitude : Orientation : S
Cartographie : 2641OT
Intérêt :
Présentation : Enfin un véritable "site sportif" d'escalade, digne de l'entrainement des futurs champions d'escalade : 10 degrés de dévers pour l'échauffement, 35 degrés pour "se finir" avec de bons trous bien francs et de toutes tailles. L'équipement est excellent.
Réglementation particulière : Non
Informations sur la falaise :
Hauteur minimale : 20 m Hauteur maximale : 30 m Longueur totale des voies : 0 m
Site sportif
Nombre de voies : 35 De 6c à 8b Rocher : Calcaire Période favorable :
Niveau de pratique :
Style d'escalade :

Gages-le-Bas
Commune : Montrozier ( Aveyron - 12 )
Accès routier : A 12 km ENE de Rodez. 500 m ONO de Gages-le-Bas.De Rodez prendre la N88 direction Sévérac-le-Château, quitter la N88 à 2 km à l'ouest du pont de Gages et prendre direction Gages-le-Bas (nord), prendre à gauche après 400 m, traverser Gages-le-Bas (un lacet) et se garer à l'arrivée sur le plateau, à proximité des ruines d'un château.
Approche : Se diriger plein ouest en direction des blocs (ligne moyenne tension), bien visibles de la N88 (5 minutes) ? minutes d'approche.
Massif : Non renseigné Altitude : Orientation :
Cartographie : 2439w
Intérêt :
Présentation : Site agréable, belle vue, toutes difficultés, convient très bien à l'initiation.
Réglementation particulière : Non
Informations sur la falaise :
Hauteur minimale : 8 m Hauteur maximale : 10 m Longueur totale des voies : 0 m
Site sportif
Nombre de voies : 0 De à Rocher : Calcaire Période favorable :
Niveau de pratique :
Style d'escalade :

Larzac Nord – Potensac
Commune : Millau ( Aveyron - 12 )
Accès routier : A 5 km au SE de Millau.De Millau prendre la N9 vers le sud, à l'arrivée sur le causse après 8 km, prendre à gauche (SE) la route de La Salvage sur 1,7 km, se garer sur un terrain bordant la route à droite.
Approche : Suivre le chemin et prendre la branche de gauche (5 minutes). ? minutes d'approche.
Massif : Non renseigné Altitude : Orientation :
Cartographie : 2641OT
Intérêt :
Présentation : Altitude 700-900 m.
Réglementation particulière : Non
Informations sur les blocs :
Hauteur moyenne des blocs : mHauteur maximale des blocs : mNombre de passages tracés : Nombre de parcours : Code couleur des difficultés :Type de réception :

Le Causse Noir - Corniches du Causse Noir
Commune : Saint-André-de-Vézines ( Aveyron - 12 )
Accès routier : 10 à 20 km au NE de Millau, falaises et tours dominant la Jonte à l'est de Peyreleau.Par le haut : de Peyreleau prendre la D29 vers le sud sur 7 km, tourner à gauche (est) vers St-Jean-de-Balme, puis au nord par une route forestière conduisant au belvédère de la Corniche du Causse Noir (rappel).
Approche : Par le bas : monter à vue vers la paroi 1 km à l'est de Peyreleau. ? minutes d'approche.
Massif : Non renseigné Altitude : Orientation : N
Cartographie : 2641OT
Intérêt :
Présentation : Altitude 700-900 m.Falaises délibérément abandonnées à l'intention des oiseaux et autres espèces naturelles.
Réglementation particulière : Oui L'escalade peut être interdite dans certaines falaises de février à juin (période de reproduction des rapaces, en particulier du vautour fauve).
Informations sur la falaise :
Hauteur minimale : 160 m Hauteur maximale : 170 m Longueur totale des voies : 0 m

Le Causse Noir - Roques-Altès
Commune : Saint-André-de-Vézines ( Aveyron - 12 )
Accès routier : A 12 km au NE de Millau, 2,5 km au SE de St-André-de-Vézines.Par la D29 (La Roque-Ste-Marguerite - Peyreleau), puis route forestière vers le SE (panneau) conduisant à une bergerie à proximité des rochers.
Approche : ? minutes d'approche.
Massif : Non renseigné Altitude : Orientation :
Cartographie : 2641OT
Intérêt :
Présentation : Site splendide.
Réglementation particulière : Oui L'escalade peut être interdite dans certaines falaises de février à juin (période de reproduction des rapaces, en particulier du vautour fauve).
Informations sur la falaise :
Hauteur minimale : 15 m Hauteur maximale : 30 m Longueur totale des voies : 0 m
Site sportif
Nombre de voies : 20 De 3b à 7a Rocher : Dolomie Période favorable :
Niveau de pratique :

Le Nayrac, Rocous
Commune : Le Nayrac ( Aveyron - 12 )
Accès routier : A 27 km au NNE de Rodez, 5 km au NO d'Estaing.Quitter la D97 (Estaing - Le Nayrac) à l'entrée sud du Nayrac et prendre à l'ouest la D135 direction Issac sur 2 km, prendre à gauche (sud) direction Fombillou sur 2 km ; avant Fombillou et face à un transformateur moyenne tension perché sur un poteau de béton, prendre à gauche une route empierrée presque horizontale , à un embranchement prendre à droite la route du haut et se garer en fin de route (vue pagnifique sur les gorges du Lot).
Approche : Descendre un sentier sur une vague arête et prendre à droite pour rejoindre le sommet des voies. ? minutes d'approche.
Massif : Non renseigné Altitude : Orientation : S et O
Cartographie : 2438w
Intérêt :
Présentation : Altitude 650 m.
Réglementation particulière : Non
Informations sur la falaise :
Hauteur minimale : 15 m Hauteur maximale : 30 m Longueur totale des voies : 0 m

Le Piedestal
Commune : Rivière-sur-Tarn ( Aveyron - 12 )
Accès routier : A 11 km au NNE de Millau, 1,5 km au NE de Rivière-sur-Tarn.Sur la D907 à l'entrée SO de Rivière prendre au nord la D190 direction Fontaneilles, dépasser Fontaneilles d'un km et prendre à droite (ESE) un chemin forestier jusqu'au relais TV et au Piédestal (monument étrange surmonté d'une croix métallique). Na pas aller au bout de la piste mais se garer 200 m au-delà (SE) du Piédestal à l'endroit où la piste repasse sous une ligne électrique.
Approche : Descendre un couloir facile versant SO (chemin peu visible au milieu des buis), les voies sont à gauche et à droite du couloir. ? minutes d'approche.
Massif : Non renseigné Altitude : Orientation : SO
Cartographie : 2641OT
Intérêt :
Présentation : Altitude 800 m. Très belle vue, plusieurs magnifique dalles et dièdres. Certains blocs nécessitent des précautions, équipement moderne mais assez engagé, mériterait une plus grande fréquentation et l'ouverture de plusieurs dièdres et piliers.
Réglementation particulière : Non
Informations sur la falaise :
Hauteur minimale : 25 m Hauteur maximale : 25 m Longueur totale des voies : 0 m
Conclusion :

L'escalade est une activité à risque demandant un apprentissage sérieux et un minimum d'expérience.
Dans les gorges de la Jonte et du Tarn cette discipline est dite "engagée", vous n'êtes pas dans un site"école". Tout grimpeur doit s'assurer de la solidité des ancrages en place, de la qualité du rocher, et être apte à juger de ses propres capacités à franchir tel ou tel passage.
Tout grimpeur doit estimer les risques qu'il prend en s'engageant dans une voie, et mettre en oeuvre les mesures de sécurité appropriées pour y faire face.
Les voies indiquées en rouge au pied des falaises, sont des terrains d'aventure ; l'équipement est posé par le grimpeur au fur et à mesure de sa progression : coinceurs, sangles, etc... Ces voies ne sont accessibles qu'à des grimpeurs confirmés.
Utilisez les parkings aménagés, respectez le site, empruntez les sentiers existants, ramassez vos ordures.
De part sa conception géographique l’Aveyron est un département riche en lieu d’escalade, nous n’avons pas la prétention de les avoir tous répertorié.

Vous trouverez à l’adresse ci-dessous une liste non exhaustive de bien d’autres sites d’escalade en Aveyron.Nous vous proposons également des liens vers d'autres sites, pour plus d'infos!

http://www.ffme.fr/site/FALAISE_liste.php?DEPARTEMENT=12&SNE_NOM=

http://www.ffrandonnee.fr/topos/topoGuidesCatalResult.aspx?t=dep&v=12&tx=12%20-%20Aveyron

http://www.promo-grimpe.com/html/collectif_topos.htm
http://cafrodez.chez-alice.fr/les_sites_escalade.htm

jeudi 22 novembre 2007

Atelier tyrolienne

Préparation du départ par les moniteurs





C'est parti!





Le grand frisson!




L'arrivée sain et sauf!
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Ateliers de grimpe




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Repas pré activité

Ambiance conviviale et détendue pendant le repas pris en commun avec l'équipe des stagiaires moniteurs du CREPS



Steph!

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Le matériel d'escalade

Pour pratiquer l’escalade en toute sécurité. Il est indispensable de bien préparer sont équipement, en fonction de la difficulté des voies envisagées.

Présentation du matériel :

Le baudrier, Le descendeur en huit, Les descendeurs, Les mousquetons aluminiums, Les cordes, Les chaussons, La magnésie, Le casque, Les relais, Les nœuds, Tyrolienne, Poulie, Les dégaines, Les coinceurs, Les pitons.

Le baudrier : D'une manière générale, le baudrier est un Equipement de Protection Individuelle (EPI) destiné à la prévention et à la gestion de la chute des travailleurs en hauteur, alpinistes et autres grimpeurs dans le cadre de leur activité professionnelle ou sportive.Concrètement, c'est un ensemble de sangles en fibres polyamides très résistantes qui s'ajustent au niveau du bassin, partie du corps qui permet d'encaisser les chocs les plus importants. Ce système constitue en outre, un mode d'accrochage permanent pour son utilisateur. Le harnais est formé des éléments suivants :


la ceinture :composée d'une sangle assez large et rembourrée, elle est ajustée à la taille et fermée par une boucle métallique.
les sangles de cuisses : reliées à la ceinture au niveau du centre de gravité, ces sangles font le tour des cuisses.


Les points d'encordement : ils sont situés au niveau du centre de gravité, à la jonction de la ceinture et des sangles de cuisses.
le pontet : il relie les points d'encordement et facilite les manoeuvres de corde.
les porte matériels : situés tout autour ou sur l'un des côtés de la ceinture, ils servent à accrocher les dégaines et les mousquetons.

Le descendeur en huit : De nombreux systèmes de frein ont été inventés depuis le début de l'escalade. Chacun possède des avantages comme des inconvénients. Le descendeur, appelé également descendeur en huit est le plus fréquemment utilisé et permet aux pratiquants de le placer de différentes façons sur la corde suivant l'utilisation qu'il veut en faire. Utilisé avec un mousqueton à vis, il s'attache au pontet central du baudrier ou au porte matériel pendant l'escalade.
Auteur : Marie Le Ray


Les descendeurs :
Il en existe plusieurs modèles :
Descendeur en huit
Descendeur en reverso
Descendeur auto freinant (appelé grigri)
Les mousquetons aluminiums :
Le mousqueton à vise (screw-lock) ;
Le mousqueton à verrouillage automatique (ball-lock et traict-lock) ;
Le mousqueton à virolle.

Les cordes :
Les cordes utilisées en escalade sont du type dynamique, c’est-à-dire que leur élasticité absorbe les chocs et limite les forces d’impact sur les points d’ancrages. L’âme des cordes est soit tressée, soit câblée. Une corde avec une âme tressée permet de réduire l’effet de glissement entre l’âme et la gaine.
Il existe trois types distincts de corde, les cordes à simple, les cordes à double et les cordes jumelées.

Les cordes à simple
Elles sont généralement utilisées sur les voies d’une longueur. On les utilise également sur des voies de plusieurs longueurs qui ne nécessitent pas une redescente en rappel. Attention tout de même, ce choix peut poser des problèmes en cas de réchappe (bien lire le topo).
Les cordes à simple ont un repère - 1 - sur les rubans blanc situés en bout de corde.
Les diamètres utilisés sont compris entre 9.8 et 11 mm pour un poids d’environ 70 grammes par mètre. Les longueurs varient entre 50 et 80 mètres et le choix dépend de l’utilisation.
A savoir que les fabricants matérialisent le milieu de certaines cordes à simple par un repère noir, très utile en cas d’utilisation de la corde pour un rappel. Il existe même des cordes à simple bicolore, une autre méthode pour en repérer le milieu.

Les cordes à double
Appelées aussi cordes de rappels, elles sont utilisées en montagne et en grandes voies falaise. Sur ce type de corde on ne mousquetonne généralement qu'un brin pendant l'ascension surtout si les points d’assurage sont aléatoires et nécessitent une force de choc très basse en cas de chute, c'est le cas de l’escalade en cascade de glace par exemple.
Les cordes à double ont un repère - 1/2 - sur les rubans blanc situés en bout de corde.
Les diamètres utilisés sont compris entre 8.1 et 8.6 mm pour un poids d’environ 45 grammes par mètre. Les longueurs varient entre 60 et 100 mètres. Généralement le choix d’un rappel se porte vers 90 ou 100 mètres. Si vous hésitez, préférez 100 mètres, vous passerez partout.
Les cordes jumelées.
Ce type de corde, plus légère que les cordes à double, s'utilise uniquement en grandes voies montagne. Tout comme les cordes à double elles sont utilisées à deux brins, mais il faut toujours mousquetonner les deux pendant l'ascension.
Les cordes jumelées ont un repère - OO - sur les rubans blanc situé en bout de corde.
A noter que ce type de corde est de moins en moins fabriqué.


Diamètre - 10,3 mm
Poids - 71 g/m
Allongement 5-80 Kg - 6,4 %
Force de choc - ~ 8,50 kN
Nombre de chutes UIAA - 10
Disponible en 4 longueurs : 50 m, 60 m, 70 m et 200 m.

Diamètre - 9,2 mm
Poids - 53 g/m
Allongement 5-80 Kg - 8,0 %
Force de choc - ~ 8,20 kN
Nombre de chutes UIAA - 5

Diamètre - 9,6 mm
Poids - 61 g/m
Allongement 5-80 Kg - 7,5 %
Force de choc - ~ 8,00 kN
Nombre de chutes UIAA - 6

Diamètre - 9,9 mm
Poids - 64 g/m
Allongement 5-80 Kg - 7,0 %
Force de choc - ~ 8,40 kN
Nombre de chutes UIAA - 8

http://www.grimporama.com/francais/technique/magnesie.htm


Les chaussons :
Un peu d'histoire ?
Les premiers chaussons d'escalade naissent lorsque Pierre Allain (1904-2000) délaisse ses chaussures cloutées pour des espadrilles ressemelées avec du caoutchouc.
Génial inventeur, Pierre Allain invente en 1935 les premiers vrais chaussons d'escalade, ce sont les fameux P.A.

Les chaussons, comment les choisir ?
Différents fabricants proposent un vaste choix de chaussons d'escalade ayant des caractéristiques très différentes en fonction de leur utilisation. De plus certains modèles s'adaptent mieux à un type de pied et le choix est toujours délicat.
Pour débuter il n'est pas nécessaire de choisir des chaussons trop rigides mais plutôt des ballerines beaucoup plus souples qui vous feront mieux épouser la forme du rocher et vous permettront d'avoir de meilleures sensations. Des chaussons trop rigides même s'ils sont plus précis vous offrent moins de sensations. A noter que les prix s'échelonnent de 38 Euros pour les premiers modèles à 91 Euros pour des chaussons très techniques.

Les chaussons se choisissent serrés (une ou plusieurs demi-pointures en dessous). Certains modèles se détendent beaucoup d’où l’intérêt de les choisir très serrés à l'achat alors que d’autres se détendent peu. Mais attention tout de même si vous les prenez trop serrés, vous risquez de souffrir si, par exemple, vous partez dans une grande voie et il vous sera alors difficile de les garder aux pieds pendant plusieurs heures. Pensez aussi qu’en été les pieds ‘gonflent’ et en grande voie il est peut-être préférable de privilégier le confort. Par contre en escalade de blocs sur des mouvements extrêmes, une paire très précise et très ajustée à votre pied sera plus facilement supportable.

http://www.grimporama.com/francais/technique/magnesie.htm


La magnésie :
Qu’est-ce que la magnésie ?
La magnésie est utilisée dans le monde de la gymnastique pour absorber la sueur des mains et les assécher.
Sa définition chimique (MgO) signifie simplement qu’il s’agit d'oxyde de magnésium. C’est la fumée blanche qui résulte de la combustion du magnésium.
L’origine du nom magnésium (découvert en 1808 par H.Davy) vient du nom Magnésie, Magnésie étant une région de la Grèce antique.
Elle est utilisée par les grimpeurs dans un sac à magnésie, attaché au baudrier.

http://www.grimporama.com/francais/technique/magnesie.htm


Le casque :
La Fédération Française de la Montagne et de l'Escalade (FFME) :
La FFME fédération délégataire a définie certaines règles en matière de sécurité et notamment au sujet du port du casque.
En 1998/99 la FFME a décidé que le port du casque était vivement recommandé pour l'escalade en site naturel. Le casque fait partie de l'équipement standard du grimpeur et seules des situations exceptionnelles peuvent le rendre non nécessaire (sur Structure Artificielle d'Escalade, en blocs et sur de petites falaises parfaitement nettoyées). Le fait q'un objet ou une pierre tombe sur un grimpeur non casqué ou non loin de lui est la preuve qu'il a commis une faute contre les règles de la pratique en ne portant pas de casque.

http://www.grimporama.com/francais/technique/casque.htm

Les relais :
Les grandes voies falaise ou montagne nécessitent de par leur longueur une progression par étapes. Ces étapes sont dictées par la longueur de la corde et nécessitent des relais qui ponctuent la progression.
Sur les falaises sportives, ils sont constitués de deux points d’ancrages (goujons ou broches scellées) reliés par une chaîne. On peut également rencontrer deux points sans chaîne.
Sur les autres types de falaises (terrain d’aventure par exemple) on rencontre également deux points reliés par un anneau de sangle ou de corde; vérifiez toujours l’usure de cet anneau qui avec le temps subit les influences des rayons ultraviolets.
http://www.grimporama.com/francais/technique/noeuds.htm

Les nœuds :
Les noeuds d'encordement, leurs réalisations, avantages, inconvénients...

Le noeud en huit:
Réaliser une première boucle en forme de huit, Faire passer ensuite le brin libre dans tous les passants du baudrier. Puis, tricoter le noeud à l'envers.

Sécurité et efficacité :
Laisser un brin libre supérieur à 10 cm. Ne pas entrecroiser les brins, sinon le noeud est plus difficile à défaire. Ce noeud est facilement vérifiable visuellement contrairement au noeud de chaise. Noeud pour l'initiation à l'escalade en tête.

Le noeud de chaise
Réalisation plus complexe que le noeud en huit.

Sécurité :
Faire un noeud d'arrêt pour terminer le noeud.

Avantage :
Se défait facilement, même après une mise en tension, due à un vol par exemple. Possibilité de le réaliser d'une seule main.

Inconvénient :
Difficile à vérifier et à faire, ce noeud est peu adapté à l'initiation.


La Queue de vache à la taille:
La queue de vache à la taille ou directement sur le baudrier pour un atelier d'assurage-poulie.

Sécurité :
Bien la serrer : il doit être difficile de passer sa main entre la corde et son ventre. Laisser un bout libre supérieur à 10 cm. S'il est trop long, le ranger autour de la taille afin qu'il ne gêne pas lors de la progression.
Les noeuds d'auto-assurage, leurs réalisations, avantages, inconvénients...


Le cabestan :
Parmi les noeuds d'auto-assurage, le cabestan semble le plus pratique car on peut le réaliser d'une seule main. Il est également facile à régler.
Sécurité :
En début d'initiation plutôt utiliser la queue de vache en auto-assurage, les risques d'erreurs sont moindres.

LES NOEUDS D'AUTO-ASSURAGE EN RAPPEL :
Le noeud de Machard et de Prusik:
Nécessité :
Par rapport à tous les faits susceptibles de faire lâcher un rappel (chutes de pierres...).

Le principe :
On réalise un noeud auto-bloquant autour du rappel avec un anneau de cordelette que l'on mousquetonne au baudrier.Si l'on ne fait pas volontairement coulisser ce noeud sur la ligne de rappel, il se bloque et stoppe la descente.


Matériel :
Anneaux de cordelette de 5.5 ou 7 mm de diamètre et de 1 à 1.5 m de circonférence.

Utilisation des auto-bloquants en rappel
Utilisation avec un descendeur (Descendeur au-dessus de l'auto-bloquant).

Cette méthode, où les deux mains sont placées sous le descendeur, permet un meilleur contrôle de la descente et évite de trop bien coincer l'auto-bloquant.Elle est donc intéressante en initiation mais ne permet pas d'enchaîner une remontée de corde à la fin d'un rappel en zone surplombante.L'anneau reliant le descendeur au baudrier doit être suffisamment long pour que le descendeur ne puisse pas entraîner l'auto-bloquant.

Utilisation avec un descendeur (Descendeur sous l'autobloquant).
Cette méthode est plus adaptée à la réalisation de manoeuvres complexes.Il est alors intéressant d'utiliser des mousquetons différents pour relier le descendeur et l'auto-bloquant au baudrier.L'anneau de cordelette de l'auto-bloquant doit être assez long afin de ne pas "coller" au descendeur, sinon il bloque
http://www.grimporama.com/francais/technique/noeuds.htm


Tyrolienne :
Sensations fortes sur corde, entre des arbres, au-dessus d'un gouffre, en haut d'un falaise, laissez-vous glissez le long des cordes.
http://olivier.humbert1.free.fr/tyrolienne.html

Poulie :
L'effet poulie représente l'effort transmis sur le point d'assurage lorsqu'un grimpeur est pendu sur la corde. Le poids du grimpeur est alors équilibré par l'autre brin, passé à travers le relais (moulinette) ou le mousqueton d'une dégaine. L'effet poulie montre que la force résultante correspond à la somme vectorielle de chacune des deux forces.
Le point d'ancrage subit donc presque deux fois la force développée (si on ne tient pas compte du frottement de la corde sur le mousqueton). Il est nécessaire d'être très vigilant face à ce type d'effort.

Les dégaines :
Les dégaines et par conséquent les mousquetons constituent une partie très importante de la chaîne d’assurage. Elles permettent au grimpeur d'assurer sa progression en mousquetonnant les points d'ancrage. Il est important d’en bien connaître l’utilisation.
Quelques conseils simples permettent de garantir la sécurité du grimpeur.

Qu'est-ce qu'une dégaine ?
Trois éléments constituent la dégaine, appelée aussi "paire" dans le langage des grimpeurs.
- un mousqueton à doigt droit, pour le mousquetonnage sur le point d'ancrage.
- un mousqueton à doigt coudé, pour faciliter le mousquetonnage de la corde.
- une sangle reliant ces deux mousquetons.


Les coinceurs :
Les coinceurs forment une autre grande catégorie de points soft. Comme leur nom l’indique, ces accessoires se posent par coincement dans une fissure du rocher. Placer correctement un coinceur n’est pas une opération facile car il faut choisir le bon coinceur au bon niveau de la voie. Et c’est là que réside la subtilité d’une ascension sur coinceurs, dans l’anticipation des obstacles rencontrés, dans la lecture du rocher depuis le bas de la longueur, au moment de la préparation du matériel.
http://saintje.free.fr/Escalade/Artif.php


Les pitons :

Maîtriser un pitonnage est toujours intéressant et utile. Pour cela, la bonne tenue du marteau est essentielle afin d’obtenir une frappe efficace.
Ensuite, sont à prendre en compte les caractéristiques mécaniques du rocher. Les métaux servant à façonner par forgeage les pitons sont choisis pour favoriser sa pénétration et son coincement.
Comme les coinceurs, les pitons ont des formes et des dimensions étudiées pour s’adapter à la largeur et aux profondeurs des fissures. Enfin, pour les placer et les retirer, le dépitonnage étant parfois un sport en lui-même, il faut trouver la meilleure position d’équilibre !
http://saintje.free.fr/Escalade/Artif.php

Les ateliers escalade


Dans cette partie, nous allons vous présenter les différentes techniques d’encordement, qui sont l’atelier vertical, la via ferrata, la via corda et la tyrolienne, afin de vous faire profiter au maximum de l’activité escalade.


Aspects techniques

Atelier vertical (2 techniques)

Ø Monter en tête

Le premier grimpeur escalade la paroi. À chaque point, il accroche une dégaine (deux mousquetons reliés par une sangle) et y fait passer sa corde. Le grimpeur procède ainsi jusqu’à arriver au relais.

Il faut bien remarquer que lorsque le premier de cordée se retrouve au-dessus du dernier point accroché, la chute éventuelle est plus importante que s’il se trouve en dessous. En effet il tombera d’environ 2 fois la distance « baudrier-point », plus l’élasticité de la corde.

Arrivé au relais, le premier de cordée peut choisir de descendre immédiatement ou de faire monter le second grimpeur, obligatoire pour une voie de plusieurs longueurs. Dans le cas de la descente, une des procédures est appelée « moulinette ».

Ø Monter en moulinette (Photos)

Cette fois-ci la corde passe par le relais en haut de la voie. La personne est constamment assurée, la corde légèrement tendue. L’assureur est au pied de la voie. Peut être une façon de débuter l’escalade en limitant la crainte de la chute, mais induit l'apparition de mauvais réflexes. En effet dès l'apparition de difficulté le grimpeur en moulinette a tendance à s'asseoir dans son baudrier, sortant ainsi de son escalade. Ce réflexe une fois installé il est alors très difficile de s'en débarrasser, le passage à l'escalade en tête s'en trouve largement compliqué.


Via ferrata

La via ferrata est un itinéraire sportif situé dans une paroi rocheuse et équipée avec des éléments spécifiques (câbles, échelles, etc…) destinés à faciliter la progression et optimiser la sécurité des personnes qui l'utilisent. Parcourir une via ferrata est une activité intermédiaire entre randonnée et escalade.


Via corda

Nouveau concept et alternative à la via ferrata, la via corda consiste en une progression en falaise, à l'aide d'éléments scellés dans le rocher, mais sans câble. Celui-ci est remplacé par des mousquetons (à demeure) ou des spits qui permettent l'assurage. La progression se fait encordée avec les techniques d'assurage de l'escalade (relais ou progression corde tendue dans les traversées ou passages plus faciles).


Tyrolienne

La tyrolienne est une technique qui permet de rallier deux points rapidement en se déplaçant sous une corde avec une poulie. Nous pouvons utiliser deux cordes parallèles, de préférence une statique et un dynamique. La statique sert de corde porteuse et la dynamique de corde d'assurance. Les amarrages sont doublés pour chaque corde et on utilise le noeud "pabsabloc" pour la tension de la tyrolienne. Tous les mousquetons doivent, évidement, être à virole.

Au delà de la dimension technique, qui n'est plus guère utilisée, il existe une dimension ludique qui croît avec la hauteur, la longueur, ou la nature du site (arrivée dans l'eau...).

Il existe de nombreuses méthodes de mise en place, toutes ont leurs avantages et leurs inconvénients.


Conclusion

Toutes ces activités nous ont permis d’atteindre plusieurs buts : le dépassement de soi et la cohésion de groupe. Ainsi que de connaître nos limites personnelles et de pouvoir apprécier la confiance mise en l’autre.


Liens :

§ technique : http://olivier.humbert1.free.fr/index2.html

§ Mousqueton en acier à virole à vis :

Présentation gérérale

L’institut informatique Sud Aveyron (2ISA) est un Centre de Reclassement Professionnel qui a pour vocation de former aux métiers de l’informatique (technicien d’exploitation, développeurs, client/serveur, et web) 2ISA
La pédagogie mise en œuvre intègre des matières générales (Anglais, Gestion, Communication) et de la technique informatique, mais aussi des domaines plus physiques tels que des activités de pleine nature.
Dans ce cadre, en partenariat avec le Centre Régional d’Education Physique et Sportive CREPS Montpellier une demi journée « activité physique » a été mise en place au sein du programme en tout début de formation.

Cette activité a pour but :
Pour les stagiaires 2isa :
Créer une cohésion de groupe, une base favorable à l’instauration d’un relationnel de qualité.

Créer une dynamique au sein du groupe.
Développer la convivialité nécessaire aux échanges.
Développer sa confiance, retrouver des potentialités.
Prendre conscience du nécessaire équilibre entre le corps et l’esprit.
Oublier la différence physique, voire apprendre à composer avec !

Pour les stagiaires du CREPS.
Mettre en pratique leur savoir-faire (technique et pédagogique) en manière d’animation sportive pour un public particulier dans la discipline escalade.
Permettre à des personnes dites « différentes » de faire sortir d’elles-mêmes des forces surprenantes, inventer des expressions et des solutions motrices d’une grande richesse, des usages inattendus de leur corps.
Passer une évaluation sur une partie de leur Brevet d’Etat.

Ce sont ces activités qui constituent le thème principal de ce BLOG.